miércoles, octubre 12, 2011

Los temibles laboratorios

Foto: I.N., Bosque serbio, 2011
En Francia, los ciudadanos tienen al menos una Agencia que vigila algunos medicamentos. En España no tenemos esa suerte. Aquí se acepta y se cobra de los poderosos laboratorios y se convierte a la gente en zombis consumidores de medicamentos. Varios premios Nobel lo han dicho: en los laboratorios no investigan para encontrar medicamentos que curen, sino para promover medicamentos que conviertan a los pacientes en usuarios crónicos de esos y otros medicamentos. Los efectos secundarios son bienvenidos. Lo peor ocurre cuando los lobbies de los laboratorios se sientan en el gobierno y las instituciones. Como se vio con la OMS y la terrible vacuna de la supuesta pandemia de la gripe A. Tampoco podemos ya confiar en los medios para que nos informen. Ridiculizaron a quienes objetaban contra la vacuna y cuando se demostró que sus defensores cobraban de los laboratorios y que no había tal amenaza, nunca se excusaron. Hay gente que vive como zombi, como consumidor de los laboratorios. Otros que, a falta de nadie que les escuche, son diagnosticados con depresión endógena o qué sé yo qué y convertidos también en zombis dopados para siempre. Niños diagnosticados como "hiperactivos" y consumidores del peligroso Ritalin, que afectará a su desarrollo, crecimiento, sexualidad y percepción, no les ayudará a mejorar la concentración y les marginará. Etcétera...

Une nouvelle liste des médicaments sous surveillance va bientôt être publiée par l’Afssaps.

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps)a décidé de mettre en ligne prochainement une nouvelle présentation de la liste des médicaments sous surveillance, dans un souci de lisibilité, indique-t-elle jeudi. Selon le quotidien Le Monde , qui indique avoir consulté le document, cette "nouvelle liste" compte "56 médicaments particulièrement surveillés". D'après le quotidien, cette liste est déclinée de la façon suivante :

9 médicaments en cours de réévaluation

Parmi les médicaments soumis à une réévaluation de leur bénéfice-risque avec de possibles conséquences sur leur commercialisation, on retrouve :

Le groupe de sirops antitussifs à la pholcodine et le Ferrisat (traitement des carences en fer). Sont également visées des spécialités contre les infections urinaires contenant du nitrofurantoïne et le Multaq (troubles du rythme cardiaque). Par ailleurs, deux médicaments du laboratoire Servier sont concernés : Trivastal (traitement de la maladie de Parkinson) et Vastarel (angine de poitrine).

Pour trois autres produits, il existe un risque de retrait de marché : Hexaquine (traitement des crampes), les produits à base de minocycline, antibactérien et antiacnéique et Nexen (anti-inflammatoire).

19 médicaments avec un suivi de pharmacovigilance

Font notamment l'objet d'un suivi national de pharmacovigilance en raison de signaux d'alerte

Le Ketum (anti-inflammatoire) le Lévothyrox (hormone thyroïdienne), certains antidépresseurs, collyres, immunoglobulines et sclérosants veineux.

28 médicaments assortis d'un plan de gestion des risques

Sont notamment concernés Alli (aide à la perte de poids) et le Champix (aide au sevrage tabagique). Les vaccins, les stupéfiants et les psychotropes sont listés à part, en raison d'une procédure de surveillance spécifique et systématique : les vaccins Gardasil et Cervarix (contre le papillomavirus), Prévenar 13 (contre le pneumocoque), et ceux contre l'hépatite B, le virus grippal A (H1N1) et la grippe saisonnière.

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e 31 janvier, en plein développement du scandale du Mediator (ce médicament du laboratoire Servier accusé d'avoir causé la mort de 500 à 2 000 personnes), l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rendait publique une liste de « 77 médicaments sous surveillance » en compagnie de 12 classes thérapeutiques. Soit, au total, 89 molécules ou groupes de produits. L'Agence mettra en ligne la version actualisée de cette liste dans quelques jours. Le Monde a consulté ce document qui fait état, huit mois plus tard, de huit médicaments retirés du marché et de neuf autres sur la sellette, dont le rapport bénéfice-risque est réévalué.

Dirigée depuis le 16 février par le professeur de cancérologie Dominique Maraninchi, l'Afssaps a restructuré son document. Celui élaboré en janvier, à la demande pressante du ministère de la santé, mêlait médicaments surveillés du fait de signaux d'alerte à d'autres suivis de près car ils venaient d'être lancés sur le marché. Dans ce cas, comme le demandent les autorités européennes, un plan de gestion des risques (PGR) imposant des études complémentaires, ou une information particulière des patients et professionnels de santé, est inclus dans l'autorisation de mise sur le marché (AMM).

Au total, 56 médicaments sont sous surveillance : 9 avec une réévaluation de leur bénéfice-risque, 19 avec un suivi de pharmacovigilance et 28 dans le cadre d'un PGR.

Neuf médicaments sont en cours de réévaluation, avec des conséquences possibles sur leur commercialisation. C'est le cas du groupe de sirops antitussifs à la pholcodine et du Ferrisat (fer dextran), destiné au traitement des carences en fer, pour lesquels existe un risque de réactions allergiques. Sont également concernées des spécialités contre les infections urinaires contenant du nitrofurantoïne (toxicité hépatique et pulmonaire), et Multaq, indiqué dans les troubles du rythme cardiaque et qui présente un risque de lésions hépatiques. Deux médicaments du laboratoire Servier sont dans le même cas : Trivastal, utilisé dans le déficit cognitif et la maladie de Parkinson avec pour effets secondaires une somnolence et des « attaques de sommeil » ; Vastarel, traitement prophylactique de l'angine de poitrine, qui peut entraîner des syndromes parkinsoniens et une baisse des plaquettes.

Des modifications substantielles de l'AMM, pouvant aller jusqu'au retrait du marché, sont attendues pour trois autres produits : Hexaquine, destiné au traitement des crampes (risque de réactions allergiques, cutanées et hépatiques graves) ; les produits à base de minocycline, antibactérien et antiacnéique (réactions d'hypersensibilité parfois sévères) ; et Nexen, anti-inflammatoire présentant un risque d'atteintes hépatiques.

De plus, le 27 septembre, la commission nationale de pharmacovigilance a demandé la réévaluation du rapport bénéfice-risque du traitement contre l'ostéoporose, Protelos, commercialisé par Servier. Le sujet est à l'ordre du jour de la commission d'AMM, jeudi.

La nouvelle liste comprend également 19 médicaments ou classes thérapeutiques faisant l'objet d'un suivi national de pharmacovigilance en raison de signaux d'alerte : sont concernés le Ketum, un anti-inflammatoire ; le Lévothyrox (hormone thyroïdienne) ; certains antidépresseurs, collyres, immunoglobulines et sclérosants veineux. Pour leur part, 28 médicaments sont assortis d'un PGR, parmi lesquels Alli (aide à la perte de poids) et Champix (aide au sevrage tabagique). Les vaccins, les stupéfiants et les psychotropes sont listés à part, car faisant l'objet d'une procédure de surveillance spécifique et systématique. C'est le cas des vaccins Gardasil et Cervarix (contre le papillomavirus), Prévenar 13 (contre le pneumocoque), et de ceux contre l'hépatite B, le virus grippal A (H1N1) et la grippe saisonnière, même si leur rapport bénéfice-risque positif a été confirmé.

Retrait du marché

Huit médicaments et leurs génériques figurant sur la liste initiale ont par ailleurs déjà fait l'objet d'une décision de retrait du marché. Six l'ont été à l'issue d'une procédure de réévaluation de leur rapport bénéfice-risque à la demande des autorités. C'est le cas des antidiabétiques à base de pioglitazone Actos et Competact - retirés le 11 juillet par la France mais bénéficiant toujours d'une AMM européenne - ; des antalgiques à base de dextropropoxyphène (Di-Antalvic, Propofan...), retirés le 1er mars ; du vasodilatateur Fonzylane, dont l'AMM a été suspendue le 17 février. Trois retraits sont programmés : ceux de l'hypnotique Noctran, à partir du 27 octobre ; de l'anxiolytique et antihistaminique Mépronizine, le 10 janvier 2012 ; de l'Equanil, début 2012. Deux autres produits ont été retirés à la demande des groupes titulaires de l'AMM : l'antiparkinsonien Celance et Lipiocis (traitement des cancers du foie).

La nouvelle direction de l'Afssaps veut accélérer le mouvement, en n'hésitant pas, lorsqu'un médicament présente un risque, à agiter le chiffon rouge. Non sans efficacité. La mise en garde adressée aux professionnels de santé qui a précédé le retrait d'Actos avait fait chuter de 45 % en trois semaines la consommation de ce produit. Celle concernant Protelos l'a fait diminuer de 60 %, dit-on à l'Afssaps.

Cette nouvelle liste est révélée alors que les députés ont bouclé, dans la nuit de mercredi 28 à jeudi 29 septembre, l'examen du projet de loi de réforme du système de sécurité sanitaire. Un amendement permet à l'Agence de demander à une firme des essais comparant le produit dont elle sollicite l'autorisation à une molécule existante. Sur proposition socialiste, l'Assemblée a par ailleurs adopté le principe d'une réévaluation systématique, tous les cinq ans, de chaque médicament, même en l'absence de signaux d'alerte. Un moyen d'éviter un nouveau Mediator.

Paul Benkimoun

2 comentarios:

jorge dijo...

Bravo. parece que al menos en Francia se actúa frente a una industria que en demasiadas ocasiones abusa y se aprovecha de la ignorancia de médicos y consumidores. En nuestro país los médicos en gran medida se limitan a tapar síntomas despreciando sus etologías, al menos en mi campo de acción que es "lo psi". Se inventan diagnósticos para vender fármacos que lo único que hacen es "bajar la fiebre" (al igual que la aspirina) Como anécdota a una colega un paciente le dijo: "Dra. quiteme esa pastilla del "Tant me fa" (tanto me hace)- se refería a la paroxetina (seroxat).

Belnu dijo...

Exacto, Jorge!! Es una vergüenza y producen mucho sufrimiento en gente condenada a medicarse de por vida, como zombis, porque les dicen que tienen una depresión endógena y que no tiene causas, y hala, a lo bestia